Une demande de dérogation et le constat de l'état réalisé par l'organisme certificateur avant remise en culture.
Imaginer un système de bordure de planche qui peut avoir plusieurs usages
Consommation classique en eau : 3 500 m³/ha en aspersion, 1 300 m³ pour 1 000 m² sous couvert. Il faut veiller à être en régularité vis-à-vis des prélèvements d'eau : autorisation de pompage, règles d'utilisation de la ressource, création de réserves d'eau.
Un point distributeur de fruits et légumes 24/24 ?: le (n)A aménagé permet de déposer des fruits et légumes en petites quantités pour être toujours très frais. Il peut être installé à l'entrée de Kerminy. Il permet de se décharger du temps de distribution (les marchés hebdomadaires…), et peut fonctionner progressivement en fonction des productions. Il est préférable de le mettre à l'abri de la chaleur. Les clients viennent se servir et règlent directement, ils pèsent eux-même et payent dans une boite en métal.
Nous pouvons aménager un petit étalage incliné (avec le stock de palettes) dans une des pièces côté ancienne cuisine. Nous pouvons dessiner ce même étalage pour le (n)A.
Le conditionnement des légumes n'est pas obligatoire en vente directe. Toutefois lors de livraisons à des magasins vendant des légumes bio et conventionnels, les produits doivent obligatoirement être ensachés. Nous avons déjà commencé à récupérer une centaine de caisses.
Elle nécessite au minimum:
Le lavage des légumes n'est pas obligatoire d'un point de vu réglementaire. Toutefois certains clients préfèrent des légumes propres ou le lavage est nécessaire pour approvisionner la restauration collective. Dans ce cas une vieille baignoire sous un point d'eau pourra faire l'affaire mais attention au dos! On préférera laver les légumes dans un bac à niveau pour limiter la pénibilité du travail. L'eau utilisée pour le lavage des légumes doit être potable.
La gestion de l'herbe doit être une priorité pour les maraîchers. La gestion des adventices passe par la gestion du stock grainier du sol. Il est nécessaire d'éviter toute montée à graines des adventices et ce aussi bien dans les allées qu'au niveau des cultures. Le stock grainier du sol doit être géré grâce à des pratiques préventives notamment celle du faux-semis qui consiste à préparer un lit de semences sans semer, puis à le repréparer au minimum 10 jours plus tard ce qui permet de détruire les grainesd'adventices ayant germé. La solarisation (bâche opaque laissée au sol et permettant une montée en température du sol) et la fumigation (enfouissement de grandes masses de végétation qui fermentent provoquant également une montée en température du sol) sont également des techniques préventives utilisées en AB. Toutefois la fumigation crée une faim azotée (prévoir une fumure en conséquence). Une fois ces pratiques mises en place, le désherbage pourra être géré pendant les cultures grâce à des outils mécaniques ou thermiques présentés ci-dessous. Le temps consacré au désherbage en été constitue une part importante du coût de production.
son utilisation permet de faire des économies d'eau non négligeables car leʼpaillage limite l évaporation directe.
Lʼirrigation sous abris nécessite très souvent une combinaison de plusieurs systèmes dʼirrigation car la rotation des cultures est importante. Ainsi, dans un schéma type salade dʼhiver-culture dʼété, il faut un système dʼaspersion ou de micro-aspersion (cultures dʼhiver) et des gouttes-à-gouttes (culture dʼété)
Les goutteurs se piquent sur le polyéthylène à l’aide d’une tête de vipère. Ils peuvent être prolongés demicro-tubes et de piques, en simple ou double sorties. Les quadruples sorties sont à éviter car l’homogénéité de l’irrigation est moins bonne. Les goutteurs sont soit montés sur le tuyau en usine,soit à fixer soi-même manuellement.
L'aspersion (intégral ou sprincklers) Avec un maillage de 7×7 ou 9×9, par rapport à une aspersion classique :Ce système utilise un moindre débit et une moindre pression de service. Le débit desasperseurs et la taille des gouttes provoquent moins de battance. Le maillage plus serré, rendʼl installation moins sensible au vent. Grâce à sa pluviométrie fine, la mini-aspersion répond auxbesoins des cultures sensibles, levant en périodes chaudes.Il est possible d'adapter des mini-asperseurs sur les cannes de couvertures intégralesʼclassiques. L installation est cependant fragile et le système demande une eau relativementpropre. Il faut en général prévoir une filtration de 400 microns. La mise en place est pluslourde du fait du maillage plus important.Pour les 2 types d'aspersion, pour une bonne répartition de l'eau, on choisira des asperseursdont la portée sera équivalente à 2/3 de l'écartement entre les asperseurs.Contrôle de la pluviométrie: un pluviomètre donne directement la dose apportée à conditionqu'il soit placé de manière représentative et d'en effectuer la lecture le plus tôt possible dès lafin de l'arrosage
Brumisateur le plus souvent suspendu en serre ou tunnel pour maintenir une hygrométriesurtout en été.Il peut également être mis en place en plein champ sur salade…Les arrosages par brumisateur le soir sont à proscrire car ils favorisent la prolifération demaladies cryptogamiques. Cependant, ils peuvent être réalisés toute la journée jusqu'à 17 hpour diminuer les fortes températures estivales sous abris (l'eau a le temps de s'évaporeravant la nuit).Ce type d'arrosage est onéreux et utilisé généralement en production de plants.
Permet d'injecter de l'engrais dans l'eau d'irrigation sur une parcelle, avec plus ou moins dejustesse. Permet d'injecter seulement au moment ou le producteur souhaite apporter desfertilisants.